vendredi 29 février 2008

Grues volages (bien sûr!).







A quatorze heures, ce vendredi 29 février 2008, durant un quart d'heure, plusieurs voiliers de grues cendrées se sont succédés au dessus de chez nous, en route pour un séjour chez les ch'tis. Elles étaient joyeuses et pleines d'allant. Elles craquaient, trompetaient, glapissaient. L'hiver est fini pour nous aux dires des paysans rencontrés sur le marché de Bergerac ce matin. Je les ai bien observées et j'ai pu constater que "les suiveuses", sans battre des ailes, parvenaient à suivre leurs compagnes.
J'ai sorti l'appareil photographique.
Ces déplacements font rêver.

jeudi 28 février 2008

Promenade







A une dizaine de kilomètres de la maison, un village typique de 550 habitants a gardé son caractère authentique. La rue principale a pratiquement toutes ses maisons remises sur la pierre. Lamonzie-Montastruc* (je sens que ce nom t'a fait sourire) possède deux châteaux habités et une église romane (sauf le clocher).
Les alentours sont boisés et offrent de belles promenades.
Celle que nous avons faite ce 25/02 nous a fait découvrir de très belles maisons. Une céramiste suisse a embelli l'entrée de la sienne, une peintre anglaise a aménagé une grange en atelier et bien des fermettes sont maintenant des maisons très agréables à voir.

*Étymologiquement, Lamonzie, tire son nom d'un couvent de moines appelés en terme vulgaires "du pays monges".

dimanche 24 février 2008

Le passé de Bergerac

Les fouilles effectuées lors du terrassement du parking de la Place de la République ont amené à confirmer les connaissances livresques sur les antécédents du Bergerac d'aujourd'hui.
Voir: http://www.ville-bergerac.com/eva/spip.php?article2990&var_recherche=fouilles

Un village du néolithique découvert à Bergerac

Photo France2.fr


Le document suivant vient de « Périgordweb.com, d’après Le Monde.

L'archéologie sollicite l'imagination. En témoigne la découverte, à Bergerac (Dordogne), d'un village néolithique. Sur le site, décapé de sa terre arable, où s'élèveront bientôt des résidences pour personnes âgées, les vestiges sont quasi invisibles. Ne subsistent que les marques, plus sombres sur la terre collante, de trous de poteaux : un groupe d'habitations s'élevait là, en bord de rivière, il y a plus de cinq mille ans.
"Le plan des maisons vous saute à la figure, se réjouit Pierrick Fouéré, responsable du chantier de fouilles conduit par l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap). Conclusion ? C'est unique pour cette époque en France."
Les trous de poteau permettent d'identifier une trentaine de maisons dotées de toit à double pente, longues de 15 à 25 mètres pour cinq ou six mètres de large, et arrondies à leurs extrémités. "Certaines d'entre elles se superposent, l'occupation du site a donc duré", explique le chercheur.
Qui étaient ces Bergeracois ? Des paysans, qui cultivaient le blé, l'orge et le millet, et élevaient probablement des boeufs, des porcs, des moutons et des chèvres. L'analyse des restes trouvés dans une fosse de détritus et d'éventuelles graines préservées dans des trous de poteau permettra de le préciser.
HACHES POLIES
Un four à galets intrigue les archéologues. Long de cinq mètres, sur un mètre de large, il permettait de chauffer des pierres qui servaient ensuite à cuire les aliments à l'étouffée. Servait-il quotidiennement, ou seulement pour les fêtes ? "On n'en sait rien", reconnaît Pierrick Fouéré.
Si les tessons de poterie mis au jour sont assez grossiers, les outils en os et les haches polies en silex témoignent d'une belle maîtrise technique. Il est vrai que la facture de bifaces était une tradition ancienne dans la région, puisque la taille de la pierre y était déjà pratiquée il y a trois cent mille ans. Au néolithique, le Bergeracois était toujours réputé pour ce savoir-faire : les haches au redoutable tranchant étaient exportées au-delà du quart sud-ouest de la France.

Pour en savoir plus, voir: http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/Actualites/Communiques_de_presse/p-1759-Bergerac_premier_village_du_Neolithique_du_Sud_Oue.htm
http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://medias.francetv.fr/bibl/url_images/2007/11/22/image_36643008.jpg&imgrefurl=http://cultureetloisirs.france2.fr/archeologie/36628351-fr.php&h=334&w=445&sz=39&hl=fr&start=16&tbnid=Uih2rgXDyCHoZM:&tbnh=95&tbnw=127&prev=/images%3Fq%3Dfouilles%2Bbergerac%26gbv%3D2%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefox-a%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official%26sa%3DG

samedi 23 février 2008

Les belles amaryllis






J'ai photographié le départ en végétation des belles amaryllis de Maryse. Les premiers arrosages ont débuté le 14 février(jour de la St Valentin!).






Attention Amaryllis (étymologiquement : « brillante ») est du genre féminin. Donc, bien dire : « une amaryllis ».
Son origine est un prénom parfois rapproché du verbe grec amaryssein : resplendir.


Amaryllis est une beauté allégorique décrite par Virgile comme une belle aux colères légendaires, par Théocrite comme une cruelle indifférente,
Un amaryllis est de la famille des Amaryllidaceae et de la tribu des Hippeastrae.
Amaryllis était devenue la personnification de la belle Femme (Bella Donna).
Linné (en 1735) a remplacé le nom vernaculaire " Bella Donna " donné en Italie à ces plantes (Amaryllis et/ou Hippeastrum) par le nom du personnage mythique.

Peu de peintres ont représenté Amaryllis.
William Holman Hunt l'a fait en 1885.
Guarini a écrit "Le Pasteur Fidèle" qui raconte Myrtillo (désiré par Amaryllis et Corisque) voulant mourir à la place d'Amaryllis. Il a inspiré Bloemaert (1635), Bol (1650).

Un papillon vivant au Maroc, en Espagne et jusqu’en Asie mineure et au Caucase. s’appelle également Amaryllis.

Voiliers d'oies



Vendredi 22 février 08, à 19h, des cris* venant du ciel me font lever la tête.
Un vol d’oies sauvages passe au dessus de la maison, venant du Sud-Sud-Ouest et se dirigeant vers le Nord-Nord-Est. Et alors, j'ouis les oies joyeuses! Je presse Maryse pour qu’elle vienne voir. Quand je crois que l’évènement est terminé, à notre grand étonnement, un autre vol suit, composé d’un nombre bien plus grand d’oies qui forment un immense V** avec quelques petits V sur ses segments. Puis, un troisième V encore plus important apparaît. La nuit approche et nous nous demandons où se reposeront*** ces centaines d’oies.

*Les oies sont bruyantes et cela vient du fait qu’elles sont très sociables et que la communication est de type acoustique. Les oies volant à l’arrière encouragent de leurs cris celles de tête afin qu’elles maintiennent leur vitesse.
**Les remous aériens créés par un oiseau en vol représentent une dépense d’énergie considérable. Pour économiser une partie de cette énergie, les oies, canards et grues, entre autres, ont adopté un vol en V. L’oiseau qui vole dans le sillage d’un autre bénéficie d’une portance accrue. Le troupeau entier des oies augmente d’au moins 71% sa capacité de vol par rapport à celle d’un oiseau isolé
***Lorsqu'une oie est malade ou blessée par un coup de fusil et qu'elle tombe hors de la formation, deux autres oies se dégagent du voilier et la suivent en bas pour lui apporter de l'aide et la protéger. Elles restent avec l'oie blessée jusqu'à ce qu'elle puisse voler à nouveau ou qu'elle meure et seulement à ce moment-là elles repartent par elles-mêmes ou avec un autre voilier afin de rejoindre leur propre groupe.


La photo "migration" vient de "//l'équipier.com/voyageur/".
Celles des "oies cendrées" prise au Canada par David Rouault est parue sur "l'Internaute".

samedi 16 février 2008

Certains se sucrent!



Ce vendredi 15/02/2008, à Prigonrieux (près de Bergerac) dans un centre d'expérimentation arboricole, j'ai payé 8€ une cagette de 13 kg de pommes "Pink Lady" *.soit environ 0,62€le kg (ce qui fait quand même 4F le kg).
Le soir même, à l'Intermarché de Bergerac, cette même qualité de pommes était à 2,95€ le kg (soit 19,35” le kg)!
Cet Intermarché restructure son magasin et diminue le nombre de son personnel!
Pauvres commerçants!

* D’après WIKIPEDIA :
La pomme Pink Lady est une pomme à croquer, assez ferme à la dent, juteuse, acidulée et très sucrée avec une coloration rose typique.
Il s'agit en fait d'une sélection des meilleures pommes de la variété Cripps Pink vendue sous la marque déposée "Pink Lady".
La Cripps Pink est un cultivar très courant dans l'hémisphère Nord. Son père, John CRIPPS (département d’agriculture de Western Australia) l’a créée à Stoneville en Australie, en 1973 à partir du croisement entre Lady Wiliam’s et Golden Delicious.