lundi 29 décembre 2008

Qu'on m'explique!

Selon: LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 28.12.08 | 07h19 • Mis à jour le 28.12.08 | 21h17

"Au lendemain d'attaques massives sur les installations du Hamas dans la bande de Gaza, Israël a mené, dimanche 27 décembre, de nouveaux raids sur plusieurs localités du territoire.
En deux jours, l'offensive israélienne a fait 289 morts, en majorité des policiers du Hamas, et 620 blessés, selon le bilan établi par les services d'urgence palestiniens."

Pourquoi donc, quand c'est l' armée d'un pays qui commet une tuerie, n'appelle-t-on pas cela une agression, un crime, un holocauste, du terrorisme, du massacre, des attentats, de l'activisme?...

Je sais bien que le Hamas a commis l'erreur d'attaquer Israël à la roquette; mais il faut bien trouver une solution pour retrouver une place aux palestiniens dans leur pays d'origine, les discussions étant impossibles.

lundi 15 décembre 2008

Marchés de Noël.






Ce samedi 13/12/08 après-midi, il a plu à Lalinde. La Bandas et le comique de service ont dû évoluer sous la halle. Sous chapiteau, à notre stand, nous avons eu froid. Le matin, bien des visiteurs nous ont fait plaisir en s'arrêtant devant nos réalisations pour nous faire des compliments et acheter un peu. Nous fûmes ravis.
Par contre dimanche, à St Laurent-des-Hommes, nous étions bien installés dans la salle communale chauffée. Le public est passé nombreux mais sans vraiment délier la bourse. Les gens de la campagne sont, à l'évidence, en difficulté financière.

dimanche 30 novembre 2008

Vin du Tsar


De passage dans le très agréable camping "Le Moulin du Périé", de Sauveterre-la-Lémance (47500), il nous a été offert une "fillette" (37,5cl) de rouge "Cuvée du Périé - Vin du Tsar" (Vin de Pays de Thézac-Perricard).

D’après www.vin-du-tsar.tm.fr:
"Il était une fois, au début du siècle, aux confins du Lot-et-Garonne, entre Fumel et Agen, un petit terroir de causse qui produisait un vin de très grande qualité
« Le Vin de Thézac-Perricard ».
Au fil du temps, le bouquet de ce vin, tout à la fois fin et corsé, séduit les plus illustres connaisseurs tels Napoléon III et le Président Fallières*.
Le Président en fervent défenseur de la gastronomie régionale, n'hésitait pas à en offrir à ses invités et, entre autres au Tsar Nicolas II de Russie (le dernier des Roumanov). Enchanté , le Tsar passa immédiatement une importante commande. A l'époque, cette commande retentit dans toutes les demeures du pays au point que le vin de Thézac-Perricard** est devenu au fil des ans, le vin que le Tsar avait choisi, le vin que le Tsar voulait...d'où le nom de...VIN DU TSAR.
Les plus grands critiques gastronomiques ont été séduits par le VIN DU TSAR et l'ont trouvé « agréable et séduisant »."

*Armand Fallières fut Président du Conseil général de Lot-et-Garonne entre 1871 et 1874. D'où son intérêt pour le vin de Thézac
** Thézac-Perricard est une appellation contrôlée depuis 1979.

dimanche 9 novembre 2008

Les habitants de Périgueux


La Tour de Vésone date du premier siècle après J.C. .

Les Petrocoriens (Petrocorii) étaient un peuple Gaulois situé dans l'actuel département de la Dordogne, en France, et plus précisément entre la Dordogne et la Vézère. Leur capitale était Vesonna (Périgueux). Le nom de la ville de Périgueux ainsi que l'ancienne province du Périgord tirent leur nom de ce peuple qui en Gaulois signifie les quatre armées, de petru- «quatre» et corii «l'armée».
Le nom de Pétrocoriens désigne de nos jours les habitants de Périgueux (également nommés Périgourdins d’un usage plus récent que pétrocorien qui semblerait plus correct, mais peu usité.)

L'usage impropre du mot Périgourdin se développe au détriment de Périgordin qui concerne plus globalement toute la région du Périgord qui comme chacun sait correspond (à peu près) au département de la Dordogne (24) en sa totalité.

Prends garde, fier Pétrocorien,
Réfléchis avant de prendre les armes,
Car, si tu es battu,
César te fera couper les mains !

Pétrocorien : Ce mot est ce qu’on appelle un gentilé : il désigne les habitants d’un lieu ou, parfois, ce qui est le cas des peuples sédentaires. Il faut noter que les commentaires sportifs emploient souvent les gentilés, toujours avec le sens personne représentant ce lieu dans la compétition au lieu du sens propre (ce qui revient souvent au même, mais pas toujours).
Le terme gentilé (dans le Littré et le Robert) est attesté en français dès 1752

Xavier Darcos est surnommé par certains: « le phœnix pétrocorien ».

jeudi 2 octobre 2008

Des lieux de représentation...







Les églises du pays basque possèdent presque toutes des balcons qui surplombent la salle principale ainsi que dans un théâtre. Ici, le chœur est la scène où se concentrent les regards.C'est unique en Europe. C'est l'Evêque de Bayonne qui définit cet agencement "en théâtre", vers 1558, faute d'argent dit-on. La voûte est très peu marquée.
A l'origine, les hommes et les femmes assistaient à la messe dans des allées séparées. Avec l'augmentation de la population des villages, cet arrangement devenait difficile à tenir.
Des balcons furent alors édifiés à l'usage des hommes, les femmes s'installant sur les bancs de la salle. Cet usage reste en vigueur dans quelques villages.


L'église de La Bastide-Clairence a la particularité de posséder un "cimetière préau" pavé de dalles funéraires dont la plus ancienne date de 1620.

A l'intérieur, l'église St Jean Baptiste de St Jean de Luz est très ornée et le retable doré, impressionnant.
Louis XIV s'est marié ici en 1660, suite à la signature du traité des Pyrénées.
Pour sceller cet accord qui mettait fin à la guerre entre les puissances françaises et espagnole, il fut décidé de marier le futur roi de France et la fille du roi d'Espagne (l'Infante).

mercredi 1 octobre 2008

Couleurs basques








Aucun doute, ces habitations sont du Pays basque; le rouge (en l’honneur du sang versé par San Fermin et par le peuple) et le blanc (symbole de la foi et de la loi divine - il distinguait les bourgeois des paysans aux costumes sombres) en témoignent.
Lors des manifestations, les hommes arborent le foulard noué autour du cou le béret et la ceinture rouges et le pantalon, le tee-shirt et les chaussures blancs.

lundi 29 septembre 2008

Sur la Côte basque
























Depuis janvier 2007, nous n'avions pas vu la mer.
Nous avons passé huit jours sur la côte atlantique à Messanges, à trente kilomètres de Dax. Le beau temps a tenu à nous accompagner.
Mais nous ne saurions traîner sur les transats et il nous faut marcher bras dessus, bras dessous et découvrir le plus possible.

dimanche 10 août 2008

Il existe des objets très particuliers.




En mai 2007, un ami peintre, sorti avec sa prof, vit celle-ci lui montrer un cep se dressant seul dans une vigne complètement arrachée. Pierre le sortit de terre difficilement et me confia ce bois.
Pendant plus d’un an, j’ai regardé ce cep. Le fait que la forme humaine y était tellement évidente ne m’entraînait pas à me mettre à l’ouvrage pour lui donner une « deuxième vie » comme j’ai coutume de dire des bois trouvés que je retravaille.

Sachant que l’exposition de la Palette des Arts à Eymet débutait le 14 juillet, fin mai 2008, je me mis à réfléchir, à tourner, retourner ce cep ; je traînais mais finis par m’atteler à nettoyer, poncer, ciseler… Petit à petit le plaisir me vint : un coup de scie par-ci, par-là. Je marquai deux jambes, ajoutai des pieds, mis en évidence les muscles des bras, donnai forme aux omoplates, creusai le dos, modelai le fessier, montrai nettement des moignons aux extrémités des bras… Le monstre était né. La "Supplique" était parlante.
Alors me vint l’idée d’utiliser un morceau de marbre blanc ramené de Carrare en septembre 2007. C’était ma première expérience de travail sur cette noble pierre. J’y façonnai des vaguelettes, des mouvements rappelant les formes ondulantes du bois achevé. Puis je perçai le marbre et les pieds du monstre pour le clouer à la pierre et le coller.
L’œuvre fut prête le 10 juillet 2008 et le 14, je l’exposai à Eymet.
Tous les amis exposants ont immédiatement apprécié cette "Supplique" d’autant qu’elle trônait face à la porte d’entrée de la salle d’exposition, juste au milieu de celle-ci.
Le 17 juillet une dame m’a appelé sur mon portable; elle voulait acheter. Nous prîmes rendez-vous pour le dimanche 20, jour de notre permanence.
Ce jour-là, les visiteurs intéressés par les œuvres exposées par les adhérents de notre association furent légion. Deux couples de belges furent attirés par les toiles de Maryse (en particulier le « Nu bleu » réalisé avec de la sciure entre autre). Maryse conversa longtemps avant de montrer ce que je faisais. L’un des deux messieurs était plus attiré par le bois ; le miroir que j'avais présenté lui plaisait, mais ce qui le scotchait, c’était le "monstre mythique" et le texte écrit par Maryse l’interpella.

Supplique.

Et le monstre mythique,
Implorant de ses moignons disgracieux
Un ciel sans pitié et sans amour,
Se dresse dans le vide.
D’un espoir éperdu
Il hurle son désarroi
Vers les nues infinies,
Ne recevant pour tout retour
Qu’un silence effroyable,
Toujours seul, il sera
Toujours incompris, il restera.


Ce curieux avait lui même l’âme de sculpteur. Les deux couples continuèrent leur visite.
La vieille dame vint ; je la vis tourner autour de la sculpture, la caresser, s’avancer, reculer, caresser de nouveau. Elle bavait d’envie. Sa fille qui s’était assise la regardait avec un sourire bienveillant. Je m’approchai, nous discutâmes quelques instants. Je lui proposai de payer en trois fois. Mais la somme lui était trop difficile à supporter. J’en étais tout retourné. Elle fit encore un tour du présentoir avec des regards tentés puis elle partit en disant qu’elle reviendrait.
Je retournai à la table et un moment après, les quatre belges étaient revenus autour de « Supplique ».
Je vins à eux. L’amateur se montra très intéressé et fit tout pour que son épouse dise son désir de le voir acquérir la sculpture. La fille de ce couple vivait maritalement avec un homme habitant Desvres (Pas-de-Calais).
Il est très agréable de savoir que l’on apporte un bonheur particulier à quelqu’un. De voir cet homme emporter « mon œuvre » en la calant contre sa poitrine me fit un certain pincement au cœur. Mais d’entendre l’amoureux, comprenant bien qu’il me coûtait de la quitter, me dire et me répéter que jamais il ne se séparerait d’elle me ragaillardit.

Ainsi, ce cep, m’a été offert par un ami qui le découvrit par hasard un jour où il fut le seul à suivre le cours proposé par la prof de peinture.
Un bloc de marbre blanc ramené de Carrare s’adapta parfaitement.
Maryse sentit la probabilité de sa vente ce matin-là.
Pour ne pas manquer l’heure d’ouverture, nous avions dormi en caravane au camping d’Eymet.
Un couple de touristes belges qui devait descendre en avion jusqu’à Bergerac pour rejoindre sa famille vit son vol annulé sans prévis par Raynair. Ils décidèrent de venir en voiture. Sans cela il leur aurait été impossible d’emporter « le Monstre mythique » qui n’aurait pas loger dans l’avion.
Qui plus est, « Supplique » est parti habiter l’ "Allée des Poètes" à TUBIZE (Belgique)
Quels concours de circonstances !
Il semble que ce cep devait suivre ce chemin.
Les objets ont une âme.

Jacques Legrand
Le 21 juillet 2008

De fil en aiguille



Le 10 août 2008, nous n’étions vraiment pas chauds pour aller exposer nos réalisations à St Georges de Montclar, déçus du peu de curieux les jours précédents à Eymet, Bergerac et Miramont.
Nous sommes arrivés à 10h10. Pratiquement aucun visiteur ne s’était présenté à ce moment là.
La matinée fut des plus calmes.
L’après-midi vit très peu de passage au grand désarroi de tous les exposants. Pas de vente, pas de conversation avec les quelques badauds.
Je fis une longue sieste sur mon pliant, à l’ombre, derrière les tableaux de Maryse. Je terminai deux mots-croisés.
Soudain, je sentis que là-bas, sous la halle, quelqu’un prenait une de mes sculptures en main. J’adore quand cela arrive ; c’est que la personne a la même sensibilité que moi au toucher de la matière.
Je me suis approché et j’ai discuté. La personne exprima bien l’idée qu’elle avait besoin de toucher les sculptures. Plusieurs la tentaient , en particulier celles représentant des têtes (« Calme », « Antique », « Bacchus ») et le mouvement du bois de « On y va ».
Elle revint sur l’albâtre « Calme » (à la manière de Brancusi), en demanda le prix.
Je montrai la translucidité de la pièce en la présentant devant un rayon de soleil qui fit bien apparaître les ombres des yeux et du nez.
Le couple partit en disant : « Nous faisons un tour et nous repasserons ! » On n’y croit toujours qu’à peine à cette formule.
Mais la dame revint assez vite pour dire : « Nous prenons cette sculpture. »
Comme elle réglait en chèque, je dis ma satisfaction car j’aurais ainsi l’adresse, aimant savoir où « vivaient » mes réalisations après que je m’en sépare.
Ce couple avec une fille vivait à la Réunion depuis plus de vingt ans. Je dis qu’un neveu y travaillait également, qu’il se nommait Neufcourt et qu’il était prof de math.
La fille tressauta : « C’est mon prof ! »… Incroyable.
J’interpellai alors nos amis Suzette et Rolland Conreur réunionnais pur sang. Ils étaient ravis de parler du pays et de mots en mots, il s’avéra que ces gens connaissaient parfaitement leur fille, qu’ils l’avaient côtoyée dans leur travail.
Ce monde est si petit !
"Calme" vivra donc à la Réunion.
Les objets semblent vouloir réunir les individus.

Ainsi nous ne devions pas venir à St Georges, une seule personne de toute la journée s’est intéressée de près à mon travail, elle a acheté et, de plus, des rapprochements relationnels ont pu se découvrir.

samedi 31 mai 2008

Thénac




Nous avons découvert Thénac, commune de 345 habitants, qui possède une très belle salle récente où a eu lieu le vernissage du Festival "Art faune flore" 2008.
Face à cette salle, dans un parc aux arbres immenses, s'étant une grosse propriété toute rénovée, entourée d'un muret de pierres locales en parfait état.
Et nous avons appris qu'elle appartenait depuis quelques années à un homme d'affaires russe, Evgeny "Eugene" Markovich Shvidler, né en 1964 à Moscou naturalisé américain. Sa fortune est estimée à 2,5 milliards de dollars et il se place à la 369è place au classement des milliardaires mondiaux établi par le magazine Forbes en 2007.
Il est titulaire d'un diplôme de mathématiques du Gubkin Institute of Petrochemicals and Natural Gas et d'un MBA de l'université Fordham. Génie de la finance et des mathématiques, il est connu pour être le bras-droit et le principal associé du milliardaire russe Roman Abramovitch, propriétaire du club de football anglais de Chelsea, l'homme le plus riche de Russie et 16e fortune mondiale en 2007 selon le magazine Forbes. Roman Abramovitch vien réguilièrement dans le bergeracois; son avion personnel (voir photo) atterrit à Roumanière.
Eugene Shvidler possède un yacht de 112 m, Le Grand Bleu, cadeau de Roman Abramovitch. C'est beau l'amitié!. Il est propriétaire du domaine viticole, le Bergerac Château Thénac, qui produit 125 000 bouteilles par an, et d'une maison d'une valeur estimée de 37 millions de dollars dans la banlieue chic de Belgravia à Londres.
Il a fait appel à Michel Rolland, probablement le meilleur œnologue conseil en France et l'un des plus grands dans le monde.
Avec la réputation et la créativité de Michel Rolland, il est fort probable que l' expérience de Shvidler au château de Thénac devienne une affaire plus rentable que le pétrole

festival



Le vernissage du quatrième festival "Art faune flore" a eu lieu ce samedi 31 mai 2008 à Thénac. Les exposants ont été remerciés par le maire de Sigoulès et celui de Thénac, Mme Mégret, la créatrice de cet événement, a demandé à chacun d'excuser les quelques failles dans l'organisation; le conseiller général de Sigoulès a fait acte de présence.

Les Marjac sont pour le moins heureux d'avoir été retenus pour exposer à Saussignac, face au château, en compagnie d'autres amateurs. Le château étant réservé aux professionnels proposant des œuvres remarquables.

vendredi 30 mai 2008

Villefranche de Lonchat




Ce 29 mai, des amis nous ont entraînés à Villefranche de Lonchat, bastide "anglaise" fondée par Edouard 1er d'Angleterre vers 1285. Dans cette commune d’environ 800 habitants, l’Association Factura souhaite faire la promotion de la création artistique.
En cette fin mai 2008, elle expose des peintures de huit artistes népalais qui commencent à avoir une renommée internationale. Ces toiles appartiennent au collectionneur André de Jonckheere.
Les œuvres sont exposées dans la superbe mairie du second empire, dans l’église Notre-Dame (bâtie en 1287, rénovée en 1463 et parfaitement restaurée récemment) et dans une ancienne grange du château Mondésir (construit au 17ème siècle à l'emplacement d'un château fort médiéval dont subsistent quatre tours).
Les peintures sont puissantes, vivement colorées, très réalistes ou impressionnistes. Elles présentent des portraits, des scènes de vie suggérées, des interprétations de paysages, de cités, des collages, des rehausses à l’encre de chine… Ce sont des toiles très actuelles, très marquantes.

Monsieur Serge De Backer est le Directeur de l'association Factura. Il est né en 1954, en Belgique, à Enghien et loue actuellement au Château Mondésir. Serge De Backer est lui-même peintre et jouit d'une certaine notoriété dans le nord de l’Europe.
Voir quelques unes de ses œuvres et son CV sur:
http://www.lagalerie.be/serge-de-backer/index.htm
Le hasard a voulu que nous le rencontrions dans l’église N.-D.. Il nous a longuement entretenu de la Belgique, de la querelle Flandre/Wallonie, de l’art de vivre en Dordogne, du caractère des gens du Sud-Ouest. Et il nous a expliqué sa volonté de faire venir l’Art et les amateurs loin de Paris, loin de la vitesse, de la foule, de l’artificiel… Il nous a fait part de la complicité entre les huit peintres exposés qui vivent et travaillent ensemble à Katmandou.
C’est dans cette ville que le collectionneur André de Jonckheere a acquis les toiles aujourd’hui à Villefranche de Lonchat.
Et, encore un moment très intéressant : nous avons échangé des idées sur la peinture avec ce collectionneur dans la grange du château Mondésir. Il nous a dit qu’il acquérait une œuvre quand celle-ci l’interpellait, l’émouvait, que la peinture avait de la tenue et qu’il sentait qu’elle durerait dans le temps.

Nous avons été fortement étonnés de constater qu'aucune surveillance particulière n'était accordée aux tableaux ou aux lieux d'exposition.

mardi 27 mai 2008

Chut






Que personne ne le répète: sur le bergeracois, il a plu beaucoup depuis deux mois, il pleut en ce 27 mai 2008 et il pleuvra les jours à venir selon les prévisions météorologiques.
Dans un premier temps, nous nous étions dit que Dame Nature voulait nous acclimater en douceur; mais là, Elle charrie.
Sitôt arrivés en Dordogne, nous avons fait installer une climatisation dans la maison. Elle a servi une dizaine de jours l'été 2007.
En cette fin mai, nous avons fait poser un insert pour l'hiver prochain!!!

Pour garder le moral, j'ai photographié les roses du jardin.

vendredi 23 mai 2008

Art et Vin font bon ménage.










Sur la Route des Vins, entre Monbazillac et Pomport, le Château Ladesvignes domine Bergerac et offre une vue panoramique de la Vallée de la Dordogne.
Viticulteurs de père en fils depuis 4 générations, Véronique et Michel Monbouché accueillent avec plaisir et font partager leur passion.
Des vins fruités et de plaisir, aux vins puissants et complexes, en passant par des vins doux harmonieux et équilibrés, ils offrent à déguster une large palette de produits de qualité.
Les amateurs de Bergerac rouge (Merlot), Côtes de Bergerac rouge, Bergerac rosé, Bergerac blanc sec (Sauvignon), Côtes de Bergerac moelleux ou de Monbazillac, peuvent découvrir des produits régulièrement récompensés ou cités dans la presse…

Les 24 et 25 mai 2008, nous avons eu la chance de pouvoir exposer durant cette 10ème Rencontre de l'Art et du Vin au Château Ladesvignes.
Les peintures (aquarelle, huile, pastel, acrylique, sanguine, murales) de 28 peintres locaux et les travaux (bois, terre, pierre) de 3 sculpteurs ont été exposés dans les 7 salles ouvertes dans une tour et dans les chais .
Le sculpteur portugais Germano Frias "Santinho" (né en 1978)était l'invité d'honneur. Il a montré des marbres, lui qui travaille d'ordinaire sur le granit.
Le soleil était présent lors de la dégustation gratuite de vins proposée aux visiteurs lors du vernissage. Des amuse-gueules nombreux, variés et délicieux accompagnaient cette dégustation. Ce moment nous a régalé le palais.

Les visiteurs ont été très nombreux (plusieurs centaines) tant le samedi (surtout de 18 à 20h30) et tout le dimanche. Ils se sont montrés intéressés par les œuvres présentées. M.L. avait accroché ses huiles sur l'Afrique et J.L. avait installé ses sculptures en bois "deuxième vie". Nous avons eu le plaisir d'étonner et d'être félicités au long de ces deux jours.
Chaque exposant ayant amené soit une entrée soit un dessert, il y eut un partage des mets des plus sympathiques arrosés du très bon rouge du château: excellent week-end!