mercredi 30 janvier 2013

Lorca janvier 2013

Nous avions découvert la ville de Lorca, la baroque, en février 2010. Elle recevait un fameux toilettage. Nous avions aimé ses façades, ses balcons. La visite de la forteresse médiévale avait duré plusieurs heures, dans un lieu parfaitement balisé et documenté.
Cette année, fin janvier 2013, nous avons pu constater que les aménagements des rues étaient achevés.

Mais, horreur, la plupart des anciens bâtiments sont soutenus par des ferrailles; le tremblement de terre du 11 mai 2010 a commis d'affreux dégâts.

Les gravats ont été évacués

Des immeubles sont par terre

Des toits ont emporté les maisons


On tente de sauver des façades

Les murailles antiques se sont lézardée.






























Les grues sont partout. Les travaux de réfection ne manquent pas.
Et nous avons pu revoir de superbes monuments dans lesquels malheureusement il est impossible d'entrer à cause  de leur remise en état et en sécurité.

Façade du musée archéologique

Conservatoire de musique Narciso Yepes

Ruelle aux balcons typiques

Détail du portail de la collégiale.

Contre-plongée sur le porche de la collégiale San Patrice.

Porte du XIIème


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Place d'Espagne

Le casino

Palais des comtes de St Julien

coupole typique




Curiosité


En Toscane, à Sienne, nous avions été étonnés par l'immense cimetière tellement particulier.

Depuis plusieurs jours, Maryse souhaitait pénétrer dans un cimetière espagnol de la Costa Calida.
De retour de Lorca, en passant par la Sierra de la Almenara , seul sur le bord de la route, au milieu de toute cette région qui semble abandonnée par les hommes, soudain apparaît le cimetière de Ramonete.

Ramonete est une région autonome qui regroupe plusieurs domaines agricoles dispersés sur une terre difficile.

L'enclos est blanchi, sans tache, sans aspérité. On y entre par une seule double porte pour trouver, des seaux, des balais, des ramasse-poussière accrochés, bien alignés, marqués d'une croix noire, dans un grand espace couvert servant sans doute de préau lors des enterrements.

L'espace est rationalisé, les "calle" (rues) ont un nom; elles sont tracées au cordeau, cimentées ou carrelées, propres comme un sou neuf. Aucun laisser-aller, un entretien parfait.

Des tombes de gens aisés et des niches anciennes.

De véritables mausolées

Des maisons pour les défunts de familles riches.

Et des rues nombreuses au fleurissement impeccable.


Des plaques sous un verre impeccable.

La preuve d'un souvenir  bien marqué.

 

mercredi 23 janvier 2013

constructions sur la Costa Calida

Les traces d'une présence humaine craintive se détachent sur les hauteurs: tours, châteaux.
L'envahisseur est toujours venu de la mer.

Tour à Puerto de Mazarròn.

Tour à la pointe du CapTiñoso
Sur la hauteur de Puerto de Mazarròn

 Les immeubles ont envahi le littoral aux plages immenses, à la recherche d'un maximum de soleil et de la plus belle vue.


Le musée de l'architecture à Carthagène
rue traditionnelle

Place au style vraiment particulier
Originalité pour vacanciers

Castillo de Bahia Playa
 
Coucher de soleil sur la sierra
Toujours l'imagination et la modernité.

Les habitations pour touristes se sont installées partout

Être en première ligne est un souhait des plus aisés.

Le béton s'est imposé




Originalité: structure en fers à béton peints
Nous retrouvons une architecture vue au Maroc

N'y a-t-il pas une certaine inconscience?


La crise a empêché la poursuite des constructions; les travaux sont arrêtés.
Des squelettes d'ensembles de maisons apparaissent ici et là.


A l'extrême droite, une maison a été achevée.

Simplicité de la construction.

mardi 22 janvier 2013

Vie sur la Costa Calida

La terre est terriblement aride entre Cathagène et Alméria..
Pour survivre, les agriculteurs se sont mis à la culture sous serre, dans des bacs de terre.
Il faut bien vivre.
Les immenses espaces réservés à cette activité couvrent des km². Ils sont tels des camps de concentration, entourés de grillage et d'une route. Ils paraissent gravir les collines au fil des années.
Nous avons vu des ouvriers en combinaison blanche, près d'un camion citerne pulsateur, qui traitaient l'intérieur de ces serres.  
Les tomates grimpent à 2,50m de haut, les fraises sont énormes, ... ça fait peur pour notre santé!

les serres et les tiges mortes des tomates

Alignement

Espace concentrationnaire

Jusqu'à n'en plus finir
Couverture d'une région

Les terrasses anciennes sont abandonnées

L'agriculteur espagnol s'adapte.



Le marché de Puerto de Mazarròn se déroule le dimanche et attire une foule énorme. Les commerçants proposent de tout: vêtements, sous-vêtements, chaussures, cuir, sacs et valises, des bijoux de pacotilles, de l'artisanat en bois, des viandes cuites, des frites, des fruits et légumes, des CD,...
Il s'étend sur un très vaste espace derrière notre location.
Nous nous sommes rappelé le souk de Sidi-Slimane quand nous étions au Maroc.
Espace du marché qui s'emplit le dimanche.

L'immense marché dominical

Des étals à perte de vue
Le taste-vin n'est pas banal.
Un petit rafraîchissement sous toile





Le nom de ce cru m'a amusé.

Choix immense.