lundi 29 juin 2009

La vie aux champs.


Depuis trois semaines, les foins sont coupés.
La moisson du blé a commencé; nous avons vu une moissonneuse-batteuse près de Gardonne, ce 27 juin 2009.
La huppe a rendu visite à notre pelouse de devant vendredi 26 juin et à celle de derrière ce dimanche 28.
Elle a fait un brin de causette avec un merle.
C'est vraiment un oiseau remarquable, étonnant par son vol saccadé et ses nombreux arrêts au sol, surprenant par la longueur de son bec qui fouine le sol, intrigant par sa huppe* sur la tête et par la couleur de son plumage.

*huppe: Je croyais que le nom de l'oiseau venait de sa huppe (de sa houppe)! et bien il paraît que c'est le cri ("houp! houp!") qui a donné ce nom (presque semblable dans de nombreuses langues!)

mercredi 17 juin 2009

Le Contemporain exposé dans le XVIème siècle

Nous revenons du "vernissage" de l'exposition Christian Boltanski (issue de la Collection du FRAC Aquitaine) au château de Monbazillac. Nous avions eu un carton d'invitation par une relation de l' ALEP.
C'était organisé par l' Association "Les Rives de l'Art", avec le Conseil Général, la Région Aquitaine et la Cave de Monbazillac.
L' Art contemporain dans ce bâtiment historique du XVIème siècle est comme "un pas de côté" dans l'Art (dixit le représentant du Fonds Régional d'Art Contemporain).

Jean-Claude, un ami, nous avait dit que les vernissages au Château valaient le déplacement; il avait raison.
Le buffet fut grandiose:
- blanc moëlleux Monbazillac 2004, sans retenue, avec les petits fours au foie gras et les pizzas variées;
- trois salades composées différentes;
- puis la charcuterie diversifiée avec du pain (au choix: Monbazillac ou Bergerac blanc sec ou Rosé);
- puis la viande: rôti de porc et rôti de bœuf (parfait) avec au choix: blancs, rosé, rouge);
- puis gâteau au chocolat (le vin était toujours là)
- enfin les fruits (abricots, fraises, cerises).
Pour les sensibles, il y avait des jus de fruits et de l'eau!

Et tout cela en excellente compagnie, sur la terrasse ensoleillée donnant sur la vallée de la Dordogne.

Jean-Claude a bien fait de nous convaincre.
Ce p'tit gars mérite une oreille attentive.
Nous n'avons pas regretté d'avoir "monté le coteau".

Nous poursuivrons notre approche de cet artiste contemporain lors de la conférence du 30 juin dans ce même Château.


Voir:
http://www.moreeuw.com/histoire-art/christian-boltanski.htm
http://www.paris-art.com/agenda/expos/d_annonce/Christian-Boltanski-Christian-Boltanski-13470.html

mardi 16 juin 2009

Expositions



























Nous continuons nos présentations en plein air en juin, juillet, août et septembre:
- les premiers jeudis, place de la Mirpe à Bergerac;
- les premiers samedis, Parc Forestier à Eymet,
- les seconds samedis, parvis de la mairie à Miramont de Guyenne.
Nous étions également à Sarlat le 24 mai, au château Ladesvignes les 13 et 14 juin.
Nous serons à Singleyrac le 21 juin, à Gardonne les 26, 27, 28 juin.
Nous irons également à la fête de Molières le 19 août.


Mais, 2009 marquera le début d'expositions en galerie.
Nous avons commencé par Eymet, fin avril durant quinze jours avec la Palette des Arts.
Puis, ce fut Vézac en mai, avec l'association ALAN (Art, Lumière, Animation, Nature) à laquelle nous avons adhéré.
Nous avons également participé à la semaine Faune et Flore, du 30 mai au 07 juin, dans le château d'Eymet.

Il y aura Le Bugue, au Moulin de la Vézère du 6 au 12 juillet - nous serons avec deux amis sous l'appellation "le Qu'Artet" -.
Eymet recevra à nouveau La Palette des Arts du 13 au 26 juin.
Avec Philippe Rousseau et Abel Chiron, nous serons dans la Salle Broca de Ste Foy-la-Grande du 21 au 27 juillet.
En août, Maryse et Jacques exposeront (seuls) dans une galerie privée de Castillonnès.
Nous serons à nouveau avec La Palette des Arts au Salon d'Automne de Miramont la dernière quinzaine d'août.

Tout cela nous occupe beaucoup et très agréablement.

lundi 15 juin 2009

Thé vert à la menthe














Au fond de ta théière (ou de ta casserole) tu déposes et le thé chinois et les feuilles d'une tige de menthe fraîche et le sucre (si tout le monde est autorisé à en prendre !). J’ai parfois mélangé sucre et miel.
Tu remplis d’eau bouillante. Tu laisses infuser 3 à 4 minutes.

Le choix du thé est évidemment important. Tous les thés verts ne se valent pas. Éviter les thés de bas de gamme, pas chers. Essayer du "TAJ" ou du "Green Powder" : les feuilles sont bien roulées et fermes et non en poussière.

Quand le temps d’infusion est terminé, verser l’infusion dans un verre en partant du verre et en montant de plus en plus haut (certains s'imaginent que cette manière de faire, très marocaine du reste, relève du folklore. Il n'en est rien, cela permet d'oxygéner* le thé). Reverser ce verre dans la théière. Renouveler cela une seconde fois.

J’aime boire ce thé dans un verre qui se tient entre le pouce et le petit doigt.

Variante : certains remplacent le sucre par des rondelles de citron.
Variante : ajouter un ou plusieurs clous de girofle.
Variante : ajouter une feuille de laurier sauce.
Variante : Servez bien chaud en ajoutant dans les tasses, selon votre goût, des pignons de pin ou des amandes effilées grillés, accompagné de patisseries orientales.
Autre variante : mettre un brin d' absinthe (chiba), juste un petit brin et ne pas abuser de cette dernière variante (on dit qu'il ne faut pas prendre de l'absinthe 40 jours d'affilés).

Les feuilles infusées de thé vert et de menthe sont gardées dans la théière pendant la dégustation, continuant ainsi à développer leurs saveurs: la menthe va petit à petit adoucir l'amertume du thé vert, et le liquide passer d'une couleur or à une couleur ambrée.
La tradition veut que le thé soit servi trois fois, à trois stades d'infusion, illustrés par ce proverbe :

Le premier verre est aussi amer que la vie,
Le deuxième aussi doux que l'amour,
Le troisième aussi apaisant que la mort.




* En chauffant, l’eau perd son oxygène. Et, sans oxygène, une boisson devient souvent indigeste pour l’estomac...
En faisant couler le thé très haut dans le verre, dans sa chute le thé brasse de l’air, et en emprisonne.
Ainsi, il se réoxygène, développe ses arômes et permet au buveur une bonne digestion !

dimanche 14 juin 2009

Jardins









Autour du manoir d'Eyrignac, en pierres blondes périgourdines, construit au XVIIème, les jardins créés sous Louis XVI sont l'œuvre d'une passion d'une même famille depuis 500 ans.
Ce havre de paix a obtenu le label "Jardin Remarquable" décerné par le Ministère de la Culture.
Quelques chiffres:
- 5 jardiniers à l'année (18 000 h de travail);
- 4 mois de tailles intensives (de juin à septembre);
- taille équivalent à celle d' une haie d'un mètre de haut sur un mètre de large et sur 15 km de long;
- 2,5 hectares de gazons entretenus;
- 30 tontes par an;
- 7 km linéaires de bordure de gazons découpés 10 fois par ans (soit 70 km).

Rencontre de l'Art et du Vin.





L'art et le vin se marient au château Ladesvignes (Sud-Ouest du 12 juin 2009)
Véronique et Michel Monbouché ouvrent pour la onzième année consécutive les portes de leurs chais via l'exposition « Rencontre de l'art et du vin », réservée aux peintures sur toiles et sculptures. Les artistes présenteront leurs oeuvres.
Cette animation très fréquentée s'ouvre, cette année, sur l'Europe avec la venue d'une artiste belge, Patricia Leloup.
Véronique sélectionne les artistes pour obtenir une diversité de styles. La liste d'attente s'allonge chaque année, mais les sculpteurs restent plus difficiles à trouver.
Cette année, seuls Cyril Annet de Marquay (bois, granit), Yves Chadourne de Prigonrieux(métal) et Jacques Legrand de Bergerac (bois, pierre) proposent leurs sculptures au regard des visiteurs toujours très amateurs.

jeudi 11 juin 2009

Nature périgourdine













































Fin mai 2009, en Périgord noir, du côté de Sarlat, la Nature se dévoile, pleine de beautés.
La rose Pierre de Ronsard obtenue par Meilland est vraiment superbe. Elle possède en moyenne 70 pétales.
Le site "http://www.meilland.com/pierrederonsard/fr/ronsard_concours.html#pagetop" prouve qu'elle a beaucoup séduit.

mercredi 10 juin 2009

Périgord admirable











Autour de Sarlat, la région est vraiment riche de merveilles. Et bien souvent, en osant s'aventurer sur de petites routes, des fermes apparaissent, parfaitement remises en état pour en faire des résidences de rêve. Nous avons été surpris par la présence fréquente de lauzes sur les toitures. Quand on en connaît le coût d'installation, dû à leur découpe manuelle et à l'importante charpente qu'elles nécessitent étant donné leur poids, il faut bien admettre qu'il existe des gens qui ne sont pas dans le manque de finances.
Et de savoir que ce Périgord a vu vivre l'Homme de Cro-Magnon, cela rend les lieux encore plus attachant. Voir les falaises perforées de trous-habitations troglodytiques nous fait imaginer la vie de nos ancêtres, le travail de sape de la Dordogne, l'évolution lente des paysages, du climat...

La vie d'antan en Périgord.






En Périgord, dans le Sarladais, les découvertes sont fréquentes. De nombreuses constructions ont été préservées. Le tourisme étant un moyen de survie dans une région où l'existence des hommes fut rude, les habitants s'effoprcent de raconter les anciennes habitudes locales.
Ainsi le jardin était sujet à des méthodes de culture très variées. Le four était un lieu de rendez-vous sans doute plus fréquent que le lavoir. Quant aux bories, leur utilité allait de la simple cabane pour ranger les outils, à l'abri pour les bergers et parfois pour les bêtes.