samedi 26 avril 2008

Que d'eau!



Samedi dernier (le 19 avril 2008),tout le monde y croyait. Avec le beau temps de retour, sur la Dordogne, on se prenait déjà à penser aux déjeuners en terrasse, aux couleurs, qui s'afficheraient bientôt sur nos joues, et surtout aux pulls et autres gabardines que l'on allait enfin pouvoir remiser au fond de nos placards.
Dès le lendemain pourtant, retour aux larmes venues d'un ciel couleur souris. Tout au long de la journée du dimanche,la situation météorologique n'a cessé d’empirer, avec les trombes d'eau s'abattant un peu partout dans la nuit et déclenchant des inondations sur diverses communes périgourdines.
Il est tombé en vingt-quatre heures autant d’eau que durant tout un mois d’avril.
La Vézère a quitté son lit depuis le milieu de la nuit de dimanche.
La « Dordogne aval» a reçu l'onde de crue dans la soirée de lundi, avec une hauteur estimée à 3,20m* au niveau de Bergerac. La Dordogne devenue rouge prouve que la Vézère est en colère.
Le Caudeau fait un lac à son confluent avec la Dordogne, sous le barrage de Bergerac; il a bien du mal à déverser ses eaux dans le fleuve.
Les départements de la Dordogne, de la Corrèze et de l'Indre ont été placés en vigilance orange pour des risques de crues. Toutefois la décrue est venue dès jeudi.

*La côte d’alerte est à 4,30m.Il reste de la marge.

09 décembre 1944 : 7.74 m (3 739 m³/s)
19 décembre 1952 : 7.10 m (3 440 m³/s)
Sablier, le dernier construit des cinq grands barrages sur la Dordogne a été achevé en 1957. Bort et Le Chastang ayant été terminés en 1952.
05 octobre 1960 : 5.95 m (2 904 m³/s)
08 janvier 1994 : 5.03 m (2 430 m³/s)
09 janvier 1982 : 4.64 m (2 203 m³/s)
26 décembre 1993 : 4.40 m (2 055 m³/s)

ça grandit







Ils sont venus, ils étaient tous là du 13 au 19 avril 2008!
Les petits enfants poussent dans la bonne humeur. Agathe (5 ans), Philéas (3 ans) et Clémentine (1 an) forment une équipe pleine de vie et très joueuse, pour le bonheur de Manou et Papou.

mercredi 2 avril 2008

L'angora










La chèvre angora, productrice de mohair




La chèvre Angora tire son nom de la province d'Angora (maintenant Ankara) en Turquie dont elle est originaire.
Leur "vraie" origine est le Tibet où elle était connue 2 000 ans avant J.C. Elle sont descendues en Turquie au XIème siècle où le sultan et sa cour apprécient sa laine.
Il se dit même que la Toison d'Or, conquise par le héros Grec Jason était celle d'un bouc Angora de Colchide (actuelle Géorgie du Sud)...
En tout cas, cette chèvre rustique au caractère placide est très sociable.

Mukhayyar : "celle qui est choisie, la plus belle" ! C'est de ce verbe arabo-persan que prend naissance le mot mohair, nom de la toison de la chèvre Angora.
Le poil de la chèvre angora donne la laine mohair, résistante, isolante, douce et qui prend de très belles couleurs à la teinture.
C'est une fibre de très grande qualité qui ne s'enflamme pas et ne retient pas les odeurs. Elle est très fine : de 20 à 30 microns soit 2 à 3 centièmes de millimètres.
Ce poil doux séduit par sa brillance, son élasticité, son confort et la beauté de ses couleurs.
Chaque animal est tondu 2 fois par an et chaque tonte rapporte de 1,5 à 2,5 kg de fibres brutes dont environ 75% sera utilisable.

A l'aube du 21e siècle, quelques éleveurs à l'âme de pionniers parcourent le monde pour inviter la "belle" à venir paître sur leurs terres des FERMES DE FRANCE. Il existe environ 200 éleveurs en France.
Nous avons visité l'élevage et le magasin « la Toison Douce » à Aillas dans le Gers.