mercredi 24 novembre 2010

Des "Pas froid aux yeux"



Général Daumesnil né en 1777 à Périgueux

http://mondomicile.centerblog.net/527-GENERAL-DE-CAVALERIE-YRIEIX-DAUMESNIL




Yves Guéna fut maire de Périgueux
http://fr.wikipedia.org/wiki/Yves_Guéna

Périgourdins hors du commun


Hommage au roi d'Araucanie
Hier, rue de la République à Périgueux, les passants ont pu constater une agitation particulière au niveau du numéro 13 de la nouvelle rue piétonne

Hier, rue de la République, les passants ont pu constater une agitation particulière au niveau du numéro 13 de la nouvelle rue piétonne. Une vingtaine de personnes étaient réunies pour dévoiler la plaque restaurée de l'ancienne étude d'avoué du roi Orélie-Antoine de Tounens, le premier roi d'Araucanie, cette région située entre le Chili et l'Argentine.
Son altesse royale le prince Philippe d'Araucanie, alias Philippe Boiry, était présent à la cérémonie aux côtés de Reynaldo Mariqueo, le secrétaire général du Lien international mapuche, le peuple indigène de ce territoire.

Ce dévoilement venait clore la journée de commémoration du 150e anniversaire de la fondation du royaume d'Araucanie-Patagonie.
Par Julie Martinez (Sud-Ouest du 21 nov 2010)
Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Région_d'Araucanie
Lire : Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie de Jean Raspail (chez Albin Michel)






Dans le même genre, le périgourdin Jean Galmot (né à Monpazier en 1879- mort en Guyane en1928) n'est pas un citoyen banal !.
Voir : http://www.pays-de-bergerac.com/pages/culture-patrimoine/personnages-celebres/jean-galmot/index.asp
Lire : Rhum de Blaise Cendrars

Bugeaud un périgourdin

BUGEAUD est né à Limoges en 1784 et mort à Paris en 1849.
Il fut maire d'Excideuil.

Il se dit:
"C’est le général Bugeaud qui réussit à battre Abd-el-Kader. Une nuit, les Arabes attaquent le camp français ; ils sont repoussés. Bugeaud s’est élancé le premier au combat. Ses soldats le regardent et rient : « Pourquoi riez-vous ? » demande-t-il.
Il s’aperçoit alors qu’il porte non pas son képi noir, mais son bonnet de coton. Et le général rit comme ses soldats.
Depuis ce jour, quand le clairon sonne la marche, les zouaves chantent :
L’as-tu vue, la casquette, la casquette
L’as-tu vue, la casquette du Père Bugeaud ? " (LDH Toulon)

Bugeaud est statufié à Périgueux avec une épitaphe des plus flatteuses indiquant les bienfaits qu'il a apporté en Algérie notamment au niveau agricole!!
Ses exactions sont omises.

Il faut savoir ce qui suit:
« ...il invente la technique de « l’enfumade », consistant à enfermer par centaines, femmes hommes et enfants dans des grottes avant de les enfumer « comme des renards » dit-il, jusqu’à ce que mort s’en suive. »
« Car comme il le dit le 14 mai 1840 il compta d’abord faire en Afrique ce que faisaient le Huns et les Francs en Europe.
A toute fin utile, il commença comme il le dit lui-même , par « …détruire les villages, couper les arbres fruitiers, brûler ou arracher les récoltes, vider les silos, fouiller les ravins, les roches et les grottes, pour y saisir les femmes, les enfants, les vieillards, les troupeaux et le mobilier ».
« Et comme il l’écrivit avec fermeté en 1843 au Général de la Moricière:
Dévastations, poursuite acharnée jusqu’à ce qu’on me livre les arsenaux, les chevaux et même quelques otages de marque… Les otages sont un moyen de plus, nous l’emploierons, mais je compte avant tout sur la guerre active et la destruction des récoltes et des vergers. »
Il dit aussi :
« J’espère qu’après votre heureuse razzia le temps, quoique souvent mauvais, vous aura permis de pousser en avant et de tomber sur ces populations que vous avez si souvent mises en fuite et que vous finirez par détruire, sinon par la force du moins par la famine et les autres misères.
Le maréchal jouissait d’une logique terrienne:
Le but n’est pas de courir après les Arabes, ce qui est fort inutile ; il est d’empêcher les Arabes de semer, de récolter, de pâturer, [.] de jouir de leurs champs [.] Allez tous les ans leur brûler leurs récoltes [.], ou bien exterminez-les jusqu’au dernier. »


Extraits de:
http://www.ruedelachouette.org/bugeaud-lalgerien-ou-le-revisionnisme-perigourdin/

dimanche 14 novembre 2010

Clairvivre

Selon: http://la-cite-clairvivre.com/htfr/0010.htm

CLAIRVIVRE, première cité sanitaire française, a été créée entre 1930 et 1933, par la Fédération Nationale des Blessés du Poumon et Chirurgicaux (F.N.B.P.C.) à l'instigation de son secrétaire général, Albert DELSUC, et à l'aide d'une subvention de 60 millions de francs votée à l'unanimité par le Parlement.

Le but de cette cité sanitaire était de traiter les tuberculeux hors des structures hospitalières, des sanatoriums sans les isoler de leur famille et de leur permettre de reprendre une vie normale en travaillant à un rythme compatible avec leur état de santé, cependant qu'était assurée une surveillance médicale constante.

Les structures de CLAIRVIVRE étaient les suivantes :

• Un bâtiment de 200 chambres, réservé aux tuberculeux célibataires et aux visiteurs,
• 175 pavillons, soit 340 logements destinés aux tuberculeux et à leur famille,
• Un hôpital avec dispensaire et service social,
• Tous les aménagements nécessaires à la vie normale d'une petite ville (adduction d'eau, station d'épuration, centrale électrique, routes, réseaux d'égouts, abattoirs, salle de spectacles, garderie d'enfants, écoles, magasins généraux assurant tous les commerces).

La totalité de ces bâtiments existent encore actuellement, mais certains ont changé d'affectation.

Les tuberculeux, aptes au travail, assuraient les services d'entretien divers, le fonctionnement d'une ferme, ainsi que le travail de l'imprimerie, et dès 1951, pouvaient apprendre un métier dans le cadre d'un foyer de postcure avec quelques sections de rééducation professionnelle.

La gestion de la Cité fut confiée à la Société "La Maison des Blessés du Poumon" (S.M.B.P.), dont l'administrateur était le fondateur, Albert DELSUC.

Compte tenu de la disparition des blessés du poumon de la guerre de 1914-1918, l'établissement se transforma progressivement en un sanatorium classique.

En 1937, CLAIRVIVRE, tout en continuant à fonctionner comme un sanatorium, accueillait les blessés Espagnols.

En 1939 et 1940, les Hospices Civils de STRASBOURG et des réfugiés Alsaciens-Lorrains se repliaient sur CLAIRVIVRE, qu'ils quittèrent début 1945.

A partir de 1966, la S.M.B.P. créa un Centre d'Aide par le Travail de quelques places, destiné à accueillir des personnes handicapées adultes et à leur fournir une activité salariée ainsi qu'un hébergement et des soins que nécessitait leur état.

Progressivement, le Centre de Rééducation Professionnelle et le Centre d'Aide par le Travail s'agrandirent au détriment du sanatorium, pour accueillir des personnes handicapées physiques de toute nature.

Le sanatorium sera d'ailleurs fermé définitivement en Avril 1980.

La S.M.B.P., connaissant d'importantes difficultés pour la gestion de CLAIRVIVRE, l'Etablissement fut érigé en ETABLISSEMENT PUBLIC DEPARTEMENTAL, le 1er Avril 1980.

Etablissement Public Départemental - Cité de Clairvivre 24160 SALAGNAC (DORDOGNE)

jeudi 4 novembre 2010

St Front à Périgueux







La cathédrale St Front de Périgueux ne manque pas d'étonner.
Elle a un air de déjà vu! Cette église en croix grecque, couverte par cinq coupoles, rappelle Saint-Marc de Venise, Sainte-Sophie de Constantinople, et également le Saint-Sépulcre de Jérusalem.
Elle tient du roman, du grec, du byzantin!

De 1852 à 1895, la cathédrale Saint-Front est restaurée par Paul Abadie* (et d'autres architectes) qui agrandit les coupoles et ajoute les clochetons qu'on peut voir aujourd'hui. En vérité, c'est plus une véritable reconstruction des coupoles qui s'étaient à moitié effondrées, et qu'il fallut couvrir sous une charpente classique. La cathédrale ne gardera d'original que son clocher du XIIe siècle, mais son aspect original avec ses coupoles est rétabli. C'est ce même architecte qui plus tard sera sélectionné pour construire la basilique du Sacré-Cœur à Paris, qui n'est pas sans ressemblance avec la cathédrale Saint-Front. (voir: Cathédrale St Front sur Wikipedia)
Périgueux est une étape sur la voie limousine du chemin de Compostelle.

*Paul Abadie fut également l'architecte de Notre-Dame de Bergerac de 1851 à 1866.

Un chai près de Périgueux








Le Chai de Lardimalie à St Pierre de Chignac (Dordogne)
Ou l'histoire exceptionnelle de Pierre Jules Honoré Sécrestat (1822-1905)



http://www.terredevins.com/article-449--Lancien-chai-se-visite.html
http://www.chaidelardimalie.com/informationmuseeduchai.htm
http://perigord.ulm.free.fr/chateaux/lardimalie/lardimalie.html


Le bâtisseur du Chai de Lardimalie est P.J.H. Sécrestat.
Cet homme né à Montignac devient vite soutien de famille. Il devient ouvrier dans une industrie vinicole de Bordeaux. Sa qualité, son travail le font vite gravir les échelons. Il découvre une méthode originale pour fabiquer le caramel qu'il pense à ajouter dans des boissons. Il devient un
important industriel bordelais qui fait fortune grâce à l'invention d'une multitude d'apéritifs vendus dans le monde entier comme le bitter Sécrestat ou le Tony-Kola. Il se marie avec la propriétaire du Château Lardimalie et acquiert des terres autour de celui-ci. À l'âge de 80 ans, cet homme a réalisé son rêve de posséder des vignes et de fabriquer son propre vin en construisant ce chai qui a accueilli ses dernières vendanges en 1967. Il laissera derrière lui ce patrimoine unique. À tel point que, depuis le mois d'avril, le chai est inscrit aux Monuments historiques, confirmant ainsi son statut d'édifice exceptionnel avec l'ensemble de ses outils d'origine et son cuvier inchangé depuis sa construction.

Nous avons pu visiter ce lieu grâce à la gentillesse de Christian l'époux de Jacqueline de Mullenheim descendante de P.J.H. Sécrestat. Et nous avons pu lire les panneaux de l'exposition
conçue pour la mairie de Périgueux à l'occasion du 70e anniversaire de l'évacuation des Alsaciens en Dordogne. L'exposition s'intitule « Périgueux à l'heure alsacienne ». Il ne s'agit pas d'un hasard, puisque le chai a accueilli une centaine de réfugiés en 1939 durant trois semaines. Ils ont vécu dans les greniers à blé du bâtiment, le temps de leur trouver d'autres logements plus confortables.

samedi 30 octobre 2010

Châteaux "les Bories"


















Le Périgord compterait près de 1000 châteaux. Oui, je sais, je l'ai déjà dit!)
Nous avons encore du pain sur la planche!
Beaucoup sont en parfait état et habités SVP!
Mais les châtelains, d'où sortent-ils leur fric???

Le château "Les Bories" se situe à Antonne et Trigonant (5 km au N.E. de Périgueux)

Le pigeonnier est assez extraordinaire avec en particulier quatre pieds aux angles d'un losange.


Histoire du château :

* * Le lieu appartiendrait à la famille Saint Astier (Je n'ai pas trouvé de citation sur la présence d'un château).
* * En 1497, Jeanne de Hautefort, veuve de Jean de Saint Astier, faire construire un château en ce lieu.
* * Durant les guerres de Religions (1562 à 1598), le château subit au moins 2 sièges.
* * En1604, le château est remanié.
* * Durant la Fronde (1648 à 1652), le château est attaqué au moins 2 fois.
* * En 1792, le château est réquisitionné par les révolutionnaires.
* * Au 19ème siècle, le bâtiment appartient à nouveau à la famille Saint Astier.
* * En 1891, Saint Astier vend le château au Comte de Paris.
* * Au 21ème siècle, la découverte depuis la route et le chemin est libre et gratuite. Mais sa visite est payante.

mardi 26 octobre 2010

ça tourne!














Sur le tournage d' "Ici-bas" de Jean-Pierre Denis, nous avons pu voir arriver les figurants en civil puis en habits puis maquillés puis près à tourner et enfin pris dans le jeu de scène. L'artiste Céline Sallette était très "dans son rôle", avant, pendant et après les prises de vue. Eric Caravaca n'était pas moins à la recherche de la sérénité.
La caméra "a chauffé" et certaines scènes se sont rejouées plusieurs fois.
Le métier d'acteur est un métier d'attente et pour y réussir, il faut avoir les nerfs solides.
Ces journées que nous avons passées au camping "Barnabé" de Périgueux nous ont montré le sérieux, l'exigence, la rigueur qu'il faut pour réaliser un film, même un film à petit budget.
Nous avons eu la chance d'approcher des gens souriants, affables, sans prétention.

lundi 25 octobre 2010

Installation du décor







































Jean-Pierre Denis est un périgourdin. Il connaissait la Guinguette "Barnabé" sur l'Isle à Périgueux. Il a choisi ce lieu classé comme l'un des cadres de son film "Ici-bas" qui relate une terrible histoire de la guerre 39/45.
Voir:
http://www.lemonde.fr/cinema/article/2010/10/19/a-perigueux-jean-pierre-denis-tourne-ici-bas-inspire-d-un-fait-divers_1428247_3476.html
"Barnabé" fut construit des mains du grand-père du propriétaire actuel vers les années trente. L'originalité des lieux quelque peu désuets les ont fait repérer et le site de Barnabé ( Bâtiments et abords ) s'est vu décerner en avril 2008, le Label "Patrimoine du XXième Siècle" par le Ministère de la Culture et de la Communication .
Voir:
http://www.guide-du-perigord.com/camping-perigueux-barnabe
Nous avons pu constater que les décors étaient modelés par un personnel représentant de nombreux corps de métiers. Aucun détail (peinture, taille des arbres, mobilier,...) ne semble échapper aux regards des uns et des autres. La mise en place des éclairages, le pointillisme des puissances et des tamisages nous ont épatés. Câbles, projecteurs, draps disperseurs de lumière, plaques de polystyrène blancs pour atténuer les ombres, tout est déplacé à chaque nouveau plan, à une vitesse et avec une efficacité remarquables.

dimanche 24 octobre 2010

Autour d'un tournage de film.









Réaliser un film n'est pas une mince affaire.
Nous le savions mais par extraordinaire, nous nous sommes trouvés au cœur d'un grouillement dû à la réalisation du film "Ici-bas" que tourne actuellement Jean-Pierre Denis en Dordogne.
En cette fin octobre 2010, nous avions décidé de faire du caravaning dans le camping "Barnabé" à Boulazac, près de Périgueux. Une autre caravane avec une dame et une petite tente avec un monsieur étaient avec nous les seuls "clients".
Un midi, de retour d'une sortie en ville, quelle ne fut pas notre étonnement. A nos côtés, deux camions "cul à cul" s'étaient installés près de nous. L'un était une cuisine tout à fait moderne dans lequel s'affairaient des cuistots en toque et l'autre était une salle de restaurant. Plus loin deux immenses "Barnums" occupaient une place énorme. Le premier était empli d'un côté de costumes, tous étiquetés avec le nom d'un personnage et de l'autre de cabine d'habillage, le second avait des espaces pour le maquillage et des espaces pour la coiffure. De vieilles voitures stationnaient sous les arbres. Deux abris de toile blanche étaient réservés pour l'un aux boissons chaudes avec viennoiseries et l'autre aux boissons froides avec des petits fours salés.
Et tout cela semblait se gérer le plus simplement du monde avec des gens équipés d'oreillettes et de mini-micros: une véritable fourmilière toujours en mouvement.


http://www.sudouest.fr/2010/10/22/il-regale-les-equipes-sur-les-tournages-de-films-218533-1728.php