mardi 24 juillet 2012

Huppe fascié




Cet oiseau merveilleux nous fait la joie d'une promenade-repas sur notre pelouse arrière.
Il est vif et trouve souvent des insectes, des larves, des vers pour son casse-croûte.
Le nichoir que j'ai préparé pour une belle nichée n'a pas encore eu l'heur de la visite d'un couple de huppes.
Toutefois, je crains que leur installation ne nous plaise que peu. L'odeur de leur nid est paraît-il particulièrement désagréable car les parents et leur progéniture émettent, à l'aide d'une glande située dans le croupion, une sécrétion nauséabonde évoquant la viande en putréfaction saupoudrée de fauve, destinée certainement à éloigner les prédateurs éventuels.

Du latin upupa, origine onomatopéique tirée de son chant (« houp-oup-oup »), qui lui a valu son nom dans beaucoup de langues et dialectes, par exemple en anglais (hoopoe), en italien (upupa), en hollandais (weide-)hop etc. De même, elle est appelée « bout bout » dans le centre de la France. Elle est aussi nommée « pue pue » dans certaines régions, allusion à la mauvaise odeur de son nid. Le qualificatif « fascié » fait référence aux rayures noires et blanches de son plumage (huppe, ailes et rectrice).(selon Wikipedia)

lundi 23 juillet 2012

La sidérurgie en Périgord.

Les noms des divers lieux-dits sont là pour l'attester, l'exploitation du minerai de fer fut florissante en Périgord. Elle remonte en fait au tout début de l'âge du fer puisque les hommes de la préhistoire trouvèrent côte à côte dans nos terrains le silex et les pierres ferrugineuses et purent ainsi facilement passer d'une industrie à une autre.
Si l'industrie du fer connut chez nous un tel essor, c'est qu'il s'y trouvait réunis les trois éléments indispensables : matières premières, force motrice et main d'œuvre bon marché.
D'abord et avant tout le minerai de fer : il s' en trouve soit en fragments à la surface du sol, soit en veines et amas à une profondeur variant de 1 à 50 mètres, mêlé à des dépôts argileux. Cette couche provient de la décomposition et du transport des roches cristallines du massif Central. C'est elle qui donne ces argiles ocres et ces sables rouges que l'on trouve en bordure du plateau Limousin. Ce type de terrain riche en minerai s'appelle le sidérolithique et on le trouve sur tout le pourtour du Massif Central. Il constitue dans notre région une bande étroite qui s'étale du sud-est au nord-ouest de Montignac en Dordogne jusqu'à Civray la Vienne, en passant par Thiviers, Marthon, La Rochefoucauld et Chasseneuil. Les mines, particulièrement nombreuses, étaient à ciel ouvert et se trouvaient vers Sarlat, Bergerac, Hautefort, Excideuil et Nontron.
Les deux autres matières premières nécessaires étaient la castine et le bois, tous deux présents en grandes quantités.
La castine est une pierre calcaire que l'on mélangeait au charbon de bois et au minerai de fer. Elle jouait un rôle de fondant et retenait le souffre qui nuisait à la qualité de la fonte. On comptait en gros 1/3 de castine pour 2/3 de minerai.
Le bois, c'est évident, était lui aussi sur place. Mais l'on était souvent obligé d'utiliser du châtaignier taillis, le chêne et le hêtre, meilleurs combustibles, étant trop rares dans nos forêts.

Les forges s'installent au plus près des ressources naturelles utilisées comme le minerai de fer ramassé ou extrait de mines, la forêt pour la production de charbon de bois et les cours d'eau comme sources d'énergie.

L'activité sidérurgique en Périgord a duré trois siècles et l'on comptait 169 forges pour l'extraction du fer, la production de la fonte de fer, de fers de différentes qualités, de l'acier.

Certaines forges, installées dans les vallées du Bandiat et de la Tardoire (Etouars, Javerlhac, Forge-Neuve, La Chapelle, Jomelière, Ruelle ...),ont fait leur réputation en fabriquant  des canons de marine et des boulets pour l'arsenal de Rochefort
Mais en période de paix les maîtres de forge produisaient de la fonte de fer, des fers de différentes qualités, de l'acier, des objets en fonte. La production allait au marché civil, avec la fabrication de chaudières pour le sucre de canne, de socs de charrue, de pioches, de tambours de moulin, de marmites, de plaques de cheminée et de clous.

http://www.histoirepassion.eu/spip.php?article1548