lundi 14 mai 2007

Fête des Travailleurs



Le 1er Mai.
Ce qu'il faut savoir, ce qu'il faut faire connaître, ce qu'il faut perpétuer.
Le 1er mai, ce n'est ni le muguet ni une journée de repos ni la glorification du travail ni l'annonce d'un joli mois.
Le 1er mai c'est le refus des difficultés de tous les travailleurs.



1884 : Les travailleurs américains font du premier mai un jour de revendication pour une journée de travail de huit heures.
1891 : À Fourmies (Nord), lors de la première célébration française et internationale de la journée d'action du 1er mai, la troupe tire sur les grévistes pacifiques; bilan : 9 morts (un homme de 30 ans et huit adolescents de 13 à 20 ans - 4 garçons et 4 filles-) et 33 blessés.
1894 : Près de Chicago une manifestation de soutien aux ouvriers de Pullman, brutalement réprimée par Grover Cleveland, fait deux morts.
Récupéré en 1933 par Hitler, le 1er mai est détourné en journée internationale du travail. Le dictateur nazi transforme une journée libre de revendications en une journée de collaboration de classes. Quelques années plus tard, en collaborant, Pétain capte le jour des travailleurs au profit de son régime de "paix sociale".

Le 1er mai a été instauré "Fête du travail et de la concorde sociale" par le Maréchal Pétain le 12 avril 1941. Depuis, et en dépit du fait que le "1er mai puise ses racines au coeur du mouvement ouvrier américain, tous les gouvernements français perpétuent la tradition pétainiste en fêtant le travail et non les travailleurs, condamnant à l'oubli les luttes ouvrières à l'origine de cette journée nationale de revendications.
1947 : France : le 1er mai devient de droit un jour férié chômé et payé pour tous les salariés sans conditions (art. L. 222-6 du code du travail français; mais il n'est pas officiellement désigné comme fête du Travail). C'est le 29 avril 1948 qu'est officialisé le 1er mai.

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